La commission « Santé-Social » du CESER Pays de la Loire s’est rendue en Sud Vendée Littoral afin de mieux comprendre les réalités locales de la crise du logement et identifier les leviers déjà mis en œuvre.

Des initiatives concrètes existent, portées par les élus. Pour Philippe Barré, Vice-président de l’EPCI Sud Vendée Littoral et Maire de Sainte-Hermine, nous devons être innovants et avancer.

L’intercommunalité a notamment été la 1ère de Vendée à créer un guichet unique du logement. Dans une logique de solidarité, Françoise Baudry, Vice-présidente en charge des affaires sociales, cite la mise en place de deux logements d’urgence destinés aux femmes victimes de violences.

La pression immobilière sur ce territoire est telle que certaines entreprises doivent aujourd’hui construire leurs propres logements pour attirer des salariés. Une condition indispensable, selon les dirigeantes du groupe FINEIRAL et le restaurateur David Mourat, alors qu’une centaine d’offres restent non pourvues au Vendéopôle en raison du manque de logement et de formation.

Mohammed Abdouni, Secrétaire général de la CPME Vendée, alerte : l’offre est saturée, aussi bien sur le littoral qu’à l’intérieur des terres. Cette crise a également un coût social précise Marylène Ruchaud, Présidente des Amis de la Solidarité : la précarité des travailleurs pauvres, pris en étau entre loyers élevés et factures énergétiques, et un nombre croissant de jeunes vivant à la rue. Leurs réflexions ainsi que celles du Conseil de développement viendront enrichir l’étude “Se loger en région Pays de la Loire” menée actuellement par le CESER.

Voir les témoignages de Philippe Barré et Françoise Baudry

Voir le témoignage de David Mourat, restaurateur à l’Aiguillon-la-Presqu’île

De gauche à droite : Bernadette Guihal, Secrétaire de la commission, Philippe Barré et Françoise Baudry, Vice-présidents de Sud Vendée Littoral, et Jean-Pierre Letourneux, Rapporteur de l’étude « ‘Se loger en Pays de la Loire »