Le compte Financier Unique s’inscrit dans un climat international incertain : multiplication des conflits géopolitiques, tensions politiques et économiques, affectant la confiance et la consommation intérieure malgré une inflation moins forte (+ 2,3 %) ; une croissance nationale fragile : + 1,1 % en France dans un climat marqué par l’instabilité politique et une crise de confiance accrue qui impacte les finances publiques. Au niveau des Pays de la Loire, la solidité est contrastée : chômage relativement bas (5,9 %), secteurs porteurs (agroalimentaire, transport, exportations), mais des fragilités (hausse des défaillances, recul de l’intérim, marché immobilier atone).

Le CESER rappelle que la Région, à l’instar de toutes les Régions, a une autonomie fiscale limitée. Elle dépend majoritairement des diverses ressources qui lui sont consenties au travers des lois de finances. Elle n’est pas habilitée à lever l’impôt mais peut fixer les taux des deux taxes directes suivantes, dans la limite fixée par l’État :

  • La taxe sur les certificats d’immatriculation (138 M€)
  • La part de TICPE dite « modulation » ou « part Grenelle » (43 M€).

Ces recettes s’élèvent à 181 M€ soit 12,5 % des recettes de fonctionnement.

Le taux de réalisation des dépenses de fonctionnement s’élève à 97,7 % pour 2024 et retrouve son niveau de 2019

Le CESER salue l’amélioration du taux de réalisation. Pour information, la non-réalisation de l’intégralité des crédits votés alimente d’autant l’épargne brute, soit un montant de 27,7 M€ pour l’exercice 2024.