Le rapport rappelle et affirme l’engagement de la Région en faveur de la ruralité. Il valorise les actions existantes et donne à voir la manière dont la Région décline l’ensemble de ses politiques sur les territoires ruraux.
Le CESER se félicite de l’engagement régional pour une « ruralité forte ».
Le modèle de développement centré sur les principaux pôles urbains comme moteurs de la croissance est aujourd’hui remis en cause. Les territoires ruraux, les petites villes et les villages sont de nouveau attractifs pour peu qu’on y trouve les services essentiels et des conditions satisfaisantes de mobilité.
Les territoires ruraux ligériens, à l’égal des territoires urbains, constituent des leviers de développement déterminants face aux défis de la transition écologique, économique et sociale. Or, une ruralité forte est une ruralité vivante, connectée et intégrée au reste du territoire régional, qui maintient et accompagne les dynamiques associatives et économiques.
Le CESER souhaite partager avec la Région quelques éléments d’analyse de nature transversale.
- Les territoires ruraux ne sont pas homogènes. Ils n’ont pas les mêmes dynamiques territoriales. La fragilité de certains d’entre eux a été intégrée par la Région dans ses politiques territoriales avec la reconnaissance de 9 territoires identifiés comme particulièrement fragiles sur la base d’une analyse multicritères. Cette réalité diverse des territoires ruraux doit être prise en compte dans la réflexion et la mise en œuvre de l’ensemble des politiques publiques régionales.
Par ailleurs, le rapport gagnerait à mieux documenter les dynamiques démographiques dans les espaces ruraux et à cartographier l’implantation des services publics selon la typologie des territoires.
- Le CESER encourage la mise en cohérence de l’action régionale sur les territoires.
La nouvelle politique régionale de soutien aux territoires, avec le déploiement des Pactes stratégiques répond positivement à cette recherche de cohérence. Elle permet, en améliorant la lisibilité de l’action régionale sur les territoires, de renforcer également la mise en cohérence des interventions.
La question de la ruralité et la vision que la Région en donne dans ce rapport doivent donc se retrouver dans les Pactes stratégiques.
La cohérence des contractualisations externes doit en revanche être améliorée. Il convient de rendre visible et de faire converger les financements de l’État, des Départements, de la Région et les fonds européens en faveur de la ruralité.