Le CESER produit environ une vingtaine d’avis, de contributions et d’études sur les champs de compétences de la Région des pays de la Loire et sur les problématiques d’interrégionalité. Les conseillères et les conseillers mènent des travaux sur des temps courts et des temps longs au sein de 7 commissions et de groupes transversaux.
L’étude a pour ambition d’interroger les diverses filières culturelles représentées dans les différents territoires de la région, en tenant compte de leurs particularités.
Dans cette perspective, le CESER enquêtera sur les politiques culturelles : évaluation de l’existant et des besoins (du public, des acteurs culturels, …), de la production culturelle, du rôle de la Région en termes d’impulsion, et des attentes des collectivités et des acteurs de la culture sur la nature du soutien de l’Etat, de la Région et des Départements, en lien avec les choix budgétaires.
Dans le prolongement de ses deux précédentes études, sur les jeunesses (en 2022) et sur le décrochage scolaire (en 2023), et au vu des grandes difficultés économiques rencontrées par certains étudiants et mises particulièrement en lumière par la crise du Covid 19, la commission « Education-Formations-Métiers de demain » estime pertinent de consacrer sa prochaine étude à la thématique de l’enseignement supérieur. Elle choisit de se centrer sur le 1er cycle ; la question du Master pourrait en effet à elle seule faire l’objet d’une étude.
la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 a fixé l’objectif de la neutralité foncière en 2050 avec une étape intermédiaire (2031) visant à réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers dans les dix prochaines années.
En Pays de la Loire, entre 2011 et 2021, 19 300 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers ont été artificialisés d’après les fichiers fonciers au 1er janvier 2022, ce qui représente l’équivalent de 4 fois la superficie de l’île de Nantes par an.
Le ZAN est devenu un enjeu majeur de débat public et de préoccupations politiques car il est au centre d’une équation complexe entre préservation du foncier, enjeux écologiques, construction de logements, développement économique et réindustrialisation. Pour les territoires, l’objectif est d’équilibrer les réponses aux besoins en logement, transport, développement économique et sécurité alimentaire tout en réduisant l’artificialisation des sols.
Le confort thermique est une préoccupation de nombreux habitants, toutes saisons confondues. Si la capacité de se chauffer est essentielle, le confort d’été devient une préoccupation croissante du fait du changement climatique, même si la majeure partie des dépenses énergétiques concerne encore le chauffage. Dans un contexte de volontés politiques nationale et régionale de massification de la rénovation énergétique des logements, de nombreux dispositifs de soutien ont été lancés ces dernières années. La Région s’est pour sa part fixé l’objectif, inscrit dans le SRADDET, de parvenir à la « rénovation énergétique performante » d’1 million de logements entre 2020 et 2050, ce qui correspond à une moyenne de plus de 30 000 rénovations par an
Le 2 mai 2024, la Présidente de Région a saisi le CESER afin qu’il « puisse éclairer le Conseil régional sur les impacts réels et concrets de l’intelligence artificielle (IA) sur notre économie et nos territoires, et puisse dresser un état des lieux de nos forces et de nos faiblesses en la matière, notamment sur le plan académique et de la recherche, afin que nous puissions collectivement tirer les meilleurs bénéfices de ces transformations en marche. La réponse à la saisine traitera donc de l’IA en s’attachant à appréhender les bouleversements introduits par l’essor récent et rapide de l’IA générative sur les impacts des outils d’IA générative en Pays de la Loire.
Le secteur du logement traverse des crises depuis 40 ans (économique, sociales, environnementale). Aujourd’hui , la crise est majeure et multidimensionnelle. L’hétérogénéité des situations et problématiques varie selon les territoires (métropolisation, attractivité du littoral, territoires ruraux en déprise1). Cette donnée impose de réfléchir avec une maille territoriale variable, des départements aux EPCI, voire « micro territoires » comme des quartiers urbains ou centre-bourgs ruraux.
L’impact du logement sur la santé des habitants impose de prendre en compte son adaptation aux changements climatiques et environnementaux, ainsi qu’à l’évolution des besoins et usages de ses habitants.