Dans le cadre de cette étude, le CESER s’est déplacé au Mans pour auditionner des acteurs de l’enseignement supérieur : Fabienne Lagarde, Vice-présidente du Mans Métropole en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : « la Ville du Mans compte le plus faible taux d’étudiants en enseignement supérieur, voire de tout le Grand Ouest. Alors qu’elle dispose de nombreux atouts : faible coût du logement, liaison centre-ville/campus en tram, sécurité, bien-vivre, dispositifs d’accueil… La métropole du Mans cherche à enrichir l’offre de formations en enseignement supérieur, avec notamment l’ouverture d’un prochain campus universitaire en cœur de ville ».

Sandrine Baconnier, Vice-présidente en charge des Formations et Vie universitaire de l’Université du Mans a quant à elle rappelé l’importance des universités comme lieux de transmission et de connaissances. « C’est là que le jeune devient autonome et acquiert des compétences sociales et comportementales ».

Cependant, un sujet de préoccupation majeur a été soulevé par Carole Le rendu, Directrice générale de l’ITEMM : la santé mentale des étudiants. La nécessité d’un accompagnement psychologique se fait sentir, surtout dans un contexte où l’accès à des consultations médicales peut s’avérer difficile. « Nous avons dû créer un poste d’accompagnant sur ce sujet », a-t-elle précisé.

La question de la mobilité est également au cœur des préoccupations exprimées par Catherine Cléder, Directrice adjointe de l’ENSIM. Nombreux sont les étudiants qui se retrouvent confrontés à des ruptures d’accès aux stages, en particulier dans des zones rurales. Favoriser les transports et les liaisons entre les étudiants et les entreprises sarthoises pourrait créer des opportunités professionnelles précieuses, voire pérennes. Il est également crucial de prendre en compte la diversité des parcours d’études, particulièrement pour les étudiants internationaux, comme l’a indiqué Gabrielle Sevaux, Assistante sociale.

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