Le patrimoine matériel est sans doute le plus visible et les patrimoines immatériel, naturel et paysager, reconnus plus tardivement, font tout autant partie intégrante du cadre de vie.

Le patrimoine culturel immatériel est l’ensemble des pratiques, expressions, connaissances et savoir-faire que les communautés, les groupes et dans certains cas les personnes reconnaissent comme faisant partie intégrante de leur patrimoine culturel. Appelé également « patrimoine culturel vivant », il couvre les domaines suivants : traditions orales ; arts du spectacle ; pratiques sociales, rituels et évènements festifs ; connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ; artisanats traditionnels.

À l’horizon 2050, le patrimoine régional sera confronté à deux enjeux cruciaux :

  • Une population qui augmenterait[1] de 600 000 à 800 000 personnes, principalement dans les métropoles et sur le littoral. Plus de la moitié seraient des nouveaux arrivants.
  • Un environnement naturel en pleine modification : redéfinition du trait de côte, ressources en eau, gestion du foncier, mutations agricoles, gestion de l’énergie…

Ces (r)évolutions nécessitent une réflexion sur à la fois l’avenir du patrimoine existant, entre muséification et valorisation, et sur une nouvelle appréhension de ce que serait un patrimoine régional à l’horizon 2050, intégrant les problématiques de l’immatériel, du bâti et de son environnement.

[1] BARRÉ Martine, BOURIEAU Philippe (Insee), « Une croissance de population concentrée à l’ouest et un fort vieillissement. Projections de population à horizon 2050 », Insee Analyses Pays de la Loire, n°61, 26/06/2018.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3569851