Cette étude se propose de clarifier les enjeux des politiques culturelles au regard des questions de société auxquelles nous sommes confrontés. Il s’agit d’analyser l’incidence des politiques publiques en faveur de la culture – en particulier celle de la Région – sur la qualité de vie de la société ligérienne.

A partir de la définition de la culture retenue par l’UNESCO, cette réflexion aborde tour à tour les questions fondamentales du « vivre ensemble », de l’accès à la culture par l’éducation, du patrimoine, mais aussi des modes de vie, de l’art de vivre et des facteurs de socialisation au premier chef desquels se place le travail.

Il en ressort une palette de préconisations concrètes afin de promouvoir davantage l’accès à la culture pour tous les publics, à tous les âges de la vie et dans tous les territoires jusqu’aux plus défavorisés.

Quelques exemples :

  • Le soutien des réseaux professionnels et associatifs engagés dans une dynamique de réciprocité rural/urbain ;
  • Des tarifications privilégiées, voire la gratuité des transports en commun vers certaines manifestations culturelles ou sportives, à l’instar de ce qui est fait autour du Vendée Globe ;
  • Des résidences d’artistes dans les quartiers, associant dans la durée les populations aux œuvres de création ;
  • L’élaboration d’un plan « Handicap et Culture » pour favoriser l’accessibilité aux personnes   handicapées ;
  • Le développement des pratiques éducatives périscolaires à dimension culturelle ;
  • Les démarches d’écomusées associant les populations et les établissements scolaires en

s’inspirant de l’expérience de celui du Daviaud ;

  • La production « d’histoires de vie » par des ateliers d’écriture, comme c’est le cas par exemple dans le uartier des Capucins à Angers.

 

Pour favoriser la multiplication des initiatives et leur pérennité, en partenariat avec l’Etat et les autres collectivités publiques, la culture étant une compétence partagée, la Région aurait intérêt à proposer aux acteurs des conventions de cofinancement pluriannuelles.

 Ce rapport a été adopté par 63 pour et 1 abstention en session plénière le 13 décembre 2016.