Ce travail se concentre sur les métiers de la « pêche artisanale », c’est-à-dire sur la petite pêche, la pêche côtière et la pêche au large. Il aborde aussi bien les questions de l’accès à la ressource que de l’innovation. Dans ce cadre, le CESER a mené une trentaine d’auditions auprès de professionnels de la filière et de responsables de structures et visité la criée des Sables d’Olonne.

Comment préserver et développer la pêche artisanale régionale ?

Les orientations se structureront autour de quatre axes :

  • Le soutien des professionnels : rentabilité des entreprises, attractivité du métier, structuration de la filière, valorisation des produits de la pêche ;
  • Le soutien aux démarches de R&D et d’innovation : connaissance du milieu marin pour préserver la biodiversité, nouveaux matériaux, énergies, hydrodynamisme, sélectivité des engins de pêche ;
  • La gouvernance territoriale : la synergie entre tous les acteurs de l’économie maritime au niveau régional et interrégional, une meilleure réactivité dans la gestion du FEAMP, la cohérence régionale entre ses soutiens de la pêche et des autres filières (tourisme, EMR, …), quelle réorganisation des points de vente et des points de débarquement ?
  •  Des messages à faire passer aux niveaux national et européen : la notion fondamentale de quotas pluriannuels gages de visibilité économique, une plus forte représentation politique française à Bruxelles, le regroupement dans un ministère agriculture et pêche, le renouvellement des navires par des bateaux bénéficiant des dernières évolutions technologiques.